Michèle Anne De Mey présente Neige, un conte questionnant la place de l'homme dans l'univers. Une chorégraphie sur la 7e Symphonie de Beethoven.
Le spectacle démarre avec un film nous plongeant dans une ambiance froide où des ombres dansent dans un magnifique paysage hivernal. Du fictif nous passons au réel, avec un décor féerique bercé par une neige tombante, sans fin. Des corps inertes et en mouvements attirent le regard, titillent la curiosité. Est-on encore face à l’écran ou réellement face au plateau? Question troublante. Décor hallucinant, comme une boule de verre qu'on secouerait pour voir la neige se perdre dans ce petit univers sans oxygène.
On retrouve une joie d’enfant à regarder la beauté des flocons qui tombent. Petit à petit, des corps se découvrent, tels des spectres, des silhouettes qui luttent, meurent, dansent, dorment, se provoquent, s'aiment… Mais la sensation d’émerveillement du début laisse rapidement place à l’ennui: on attend presque désespérément d’être émerveillé par autre chose qu’un amas de neige ou d’être angoissé par ces fantômes ressuscitant sans cesse, allant et venant dans ce décor d’hiver. L'émerveillement tout comme l'effroi qu’on aurait pu percevoir au début devient comme banal. Plus rien ne se passe, la musique se répète, les gestes aussi. Les bruits de vent, de tempête, se font trop longs et la musique trop absente. On attend d'être enfin dévasté par la 7e Symphonie de Beethoven, qu'elle donne enfin une force à l'ensemble qui se voudrait pourtant terrifiant, voire angoissant. Mais rien ne vient.
On retrouve une joie d’enfant à regarder la beauté des flocons qui tombent. Petit à petit, des corps se découvrent, tels des spectres, des silhouettes qui luttent, meurent, dansent, dorment, se provoquent, s'aiment… Mais la sensation d’émerveillement du début laisse rapidement place à l’ennui: on attend presque désespérément d’être émerveillé par autre chose qu’un amas de neige ou d’être angoissé par ces fantômes ressuscitant sans cesse, allant et venant dans ce décor d’hiver. L'émerveillement tout comme l'effroi qu’on aurait pu percevoir au début devient comme banal. Plus rien ne se passe, la musique se répète, les gestes aussi. Les bruits de vent, de tempête, se font trop longs et la musique trop absente. On attend d'être enfin dévasté par la 7e Symphonie de Beethoven, qu'elle donne enfin une force à l'ensemble qui se voudrait pourtant terrifiant, voire angoissant. Mais rien ne vient.
En somme, tout au long de la pièce, on s’impatiente de voir ses six danseurs dépasser la beauté de toute cette neige, mais le dispositif scénique prend le pas sur tout le reste. Et c’est bien dommage…