Enfermés pendant une heure dans une cabine téléphonique, trois danseurs nous proposent d'être témoin de leur performance, endurance. Les mots «irrespirable» et «invivable» viennent rapidement à l'esprit.
Ils se grimpent dessus, tournent en rond, se marchent sur les pieds. L'idée que «l'enfer, c'est les autres» est matérialisée sous nos yeux. Les uns sur les autres, pas d'oxygène pour tout le monde! La chaleur, le manque d'air et d'espace se fait de plus en plus sentir. Sensation d'étouffement, même pour le spectateur.
Malgré tout, l’humour reste une composante avec laquelle les danseurs jouent. Par exemple, l’homme, coincé entre les deux femmes s’amusent à relever la jupe de l'une d'elles ou à dessiner des immenses cœurs sur la buée. Une dernière proposition qui demande une certaine dose d’auto-dérision, puisque l’air et l’espace manque de plus en plus...
De façon étonnante, le spectateur n'est jamais mal à l'aise, bien qu’il puisse avoir le sentiment d’être voyeur. Au contraire, il ressent un sentiment de liberté quand, au final, la porte de la cabine s'ouvre enfin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Réagissez, critiquez, encouragez... écrivez ;o!