Clash rime avec «trash, splash, flash»... Le jeune duo (deux ados de 18 ans) est animé d’un feu vivace. L’un chante, l’autre danse, exprimant chacun à sa façon son trop plein d’énergie. Les mots défilent à toute allure, en saccades, sur des rythmes de hip-hop. En écho au beat box, du break dance, des saltos audacieux… Les deux héros se provoquent plus par jeu que par réel défi, car dans cette aventure, ils sont partenaires. Ils se montrent dans toute leur arrogance, ardeur difficilement canalisée. Indomptés.
De cette bouffée d’énergie, on retient, au-delà des démonstrations de force et de talent, un superbe passage scénique et musical influencé par le flamenco où le jeune acrobate danseur, mains à terre, redresse le torse et une jambe tel un scorpion. Ou encore ce moment où, plaqué au sol, il tourne sur lui-même, comme cherchant vainement une issue.
Clash brosse tour à tour les phénomènes du langage ado, du zapping, du street art ou du graffiti. Pour rendre leur histoire plus véridique, Carmen Blanco Principal leur a donné carte blanche. Elle s’est même fait un malin plaisir d’offrir un sac rempli de jouets en pâture à ces deux jeunes hommes à peine sortis de l’adolescence... Et ça fait mal!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Réagissez, critiquez, encouragez... écrivez ;o!