Adapting for Distorsion et Haptic. Deux dimensions. Un même espace revisité et réinvesti par un même danseur. Adapting for Distorsion opte pour le blanc. Haptic pour la couleur; du bleu au vert en passant par quelques touches de rouge. Des néons qui brillent dans la nuit.
Adapting for Distorsion, c’est un corps qui penche, qui voudrait se laisser aller à tomber dans le vide de ses pas. Central, l’homme est l’élément qui plante le décor. Le tableau à l’arrière plan se quadrille après s’être ligné. Comme un cahier d’écolier devenu mire de télévision. L’immobilité du danseur perturbe pour bientôt prendre du mouvement. Tout en subtilité. Tout en discrétion aussi. Petit tournis délicat qui se fait à peine sentir. Parfois, l’électricité d’un son, celle aussi d’une image qui envahit l’espace allant jusqu’à faire passer le danseur pour élément secondaire de la composition.
Adapting for Distorsion, c’est un corps qui penche, qui voudrait se laisser aller à tomber dans le vide de ses pas. Central, l’homme est l’élément qui plante le décor. Le tableau à l’arrière plan se quadrille après s’être ligné. Comme un cahier d’écolier devenu mire de télévision. L’immobilité du danseur perturbe pour bientôt prendre du mouvement. Tout en subtilité. Tout en discrétion aussi. Petit tournis délicat qui se fait à peine sentir. Parfois, l’électricité d’un son, celle aussi d’une image qui envahit l’espace allant jusqu’à faire passer le danseur pour élément secondaire de la composition.
La scène bat au rythme d’un paysage qui défilerait, toujours à l’identique d’un long voyage en train, calé sur des rails. Monotonie de passage même si le corps tend à s’articuler, à se désarticuler. Zèbre hypnotique, le danseur propose quelques pas que l’on pourrait rapprocher du registre hip-hop. Il hypnotise certes mais dans une structure trop conforme, trop électrisée qui finit par agacer sur la longueur. Les vibrations sont réelles. Celles du spectateur, aussi. Mais l’on se demande parfois si c’est le corps du danseur qui danse ou si ce sont les images de la scène qui bougent. Sans doute le jeu réside-t-il là, dans cette ambiguïté précise. Mais une image peut-elle remplacer un humain?
Haptic se calque sur le premier modèle. En presque tout point. La durée de la prestation comprise. Si ce n’est le costume du danseur qui change de couleur, si ce n’est la géométrie du lieu qui se reconfigure. Les carrés sont remplacés par des droites. Bleues et vertes. Sur tubes de néon, dirait-on. Le jeu sur la couleur persiste autant que le jeu sur les formes d’Adapting for Distorsion. Le rouge survient et, avec lui, des mouvements plus généreux du danseur à qui l’on redemanderait bien de nous faire revoir ses pas sans ombre ni lumière ni décor. Dans une plus grande simplicité qui nous dirait si, réellement, c’est le corps qui décide ou s’il s’agit du décor qui porte en lui toute la magie de cette hypnotisante prestation…
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