Claustrophobes s’abstenir…!
Un manque d’air, une oppression quand on regarde ce trio se débattre, enfermé, dans une cabine téléphonique. Petit espace clôt, comme un cercueil placé à la verticale. Serrés les uns sur/contre les autres, ils étouffent, manquent de place. Nous sommes réduits au rang de témoins impuissants.
Détruire la cabine, venir en secours: ce que l’on a envie de faire durant cette performance de soixante minutes.
La respiration des trois danseurs crée de la condensation sur les vitres de cet «isoloir» de métal et de verre. Elle forme petit à petit un voile flou qui vient cacher l’endurance de plus en plus éprouvante et étouffante, autant pour les trio d'interprètes que pour le public. Les traces de mains, de doigts et de corps qui viennent se frotter contre les parois de la cabine nous laissent apercevoir des performeurs épuisés. Nous sommes réduits au rang de voyeurs…
Ils grimpent, se croisent, se provoquent, se touchent, s'écrasent… Une image de panique nous est renvoyée. Comme s’ils étaient prêts à tout pour s’en sortir.
Etre à l’extérieur est réconfortant. Envie de profiter de tout l’espace qui nous entoure. A l'issue de cette performance, c'est ravi que l’on met le nez dehors pour respirer la liberté.
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