la rue, un lieu de passage où le promeneur s’interroge
curiosité de celui qui ne sait pas et prête son regard
à ce qu’il voit
indifférence de l’autre qui passe son chemin
liberté de chacun de s’arrêter ou pas
de rêver, de s’émerveiller, de s’émouvoir
de ne pas aimer, de trouver cela ridicule ou trop peu ordinaire
des danseurs s’amusent à improviser des pas
dans la vitrine d’un commerce
une femme cherche à s’enflammer
en face de l’hôtel-de-ville
un espace surplombe la ville
diffusion de mots dans des haut-parleurs
la ville prend des airs de fête
les rues s’emballent et dansent
dommage que cela ne dure qu’un temps, petit...
* Un texte en réponse/souvenir à trois performances de la Biennale, dans trois lieux différents de Charleroi: Street performance de Gwendoline Robin, Danse, danse, danse, tant que tu peux de Lise Ducloux et Stations urbaines de Maya Bösch
Waouw !
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